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Retour sur l'histoire du Japon à travers son Patrimoine culturel mondial
Tracing Japanese History via World Heritage Sites
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Sites préhistoriques Jomon au nord du Japon
Cette région du nord du Japon possédait de riches ressources arboricoles et aquatiques, avec des forêts de feuillus à larges feuilles où abondaient les arbres de fruits à coque. Elle présentait aussi des conditions de pêche idéales créées par l’intersection des courants chauds et froids au large des côtes. Ainsi, pendant plus de dix millénaires, à partir d’il y a 15 000 ans environ, elle a accueilli des tribus sédentaires de chasseurs-pêcheurs-cueilleurs qui créaient des poteries. Il s’agit d’une collection de sites essentielle pour comprendre comment les humains vivaient avant l’arrivée de l’agriculture en Asie du Nord-Est.
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Île sacrée d’Okinoshima et sites associés dans la région de Munakata
Le culte traditionnel dédié aux dieux à Okinoshima s’est développé au cours d’une période de commerce extérieur intense avec l’Asie de l’Est il y a plus de mille ans. La foi en les trois déesses Munakata des sanctuaires Okitsu-miya, Nakatsu-miya et Hetsu-miya est la preuve que cette tradition vivante de prière pour la sécurité en mer a été transmise jusqu’à nos jours.
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Ensemble de kofun
de Mozu-Furuichi : tertres funéraires de l’ancien JaponÀ partir du milieu du IIIe siècle après J.-C., des monticules funéraires appelés « kofun » commencèrent à être érigés au Japon. De la fin du IVe siècle à la seconde moitié du Ve siècle en particulier, de vastes monticules funéraires en forme de trou de serrure de plus de 300 mètres de long sont apparus dans la plaine face à la baie d’Osaka. Ce groupe de monticules cristallise d’incomparables compétences en génie civil et une période unique dans l’histoire japonaise connue sous le nom de la période Kofun.
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Monuments bouddhiques de la région de Horyu-ji
C'est au 6ème siècle que le bouddhisme a été transmis au Japon depuis le continent. Le Horyu-ji, bâti au début du 7ème siècle, est un temple représentatif de cette époque et est connu comme la plus ancienne construction en bois au monde. Avec le château de Himeji, il constitue le premier site japonais inscrit au Patrimoine culturel mondial.
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Sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii
Depuis toujours au Japon, on a considéré que des divinités shintoïstes (appelées Kami) résidaient partout dans la nature. Les monts Kii constitués par une succession de chaînes montagneuses ne facilitant pas les déplacements humains forment une « région sacrée » qui a accueilli au moins dès le 7ème siècle les pratiques ascétiques en montagne pour l'acquisition des forces mystérieuses résidant dans la nature.
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Monuments historiques de l'ancienne Nara
Dans l'antiquité, la culture japonaise a connu un important développement à travers ses échanges avec le continent. Au début du 8ème siècle, une capitale a été établie à Nara (Heijo-kyo) pour constituer une base importante de l'Etat et de la culture. A Nara, 6 temples et sanctuaire, le site archéologique du palais de Nara et la forêt primitive de Kasugayama composent ce site du Patrimoine culturel mondial.
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Monuments historiques de l'ancienne Kyoto
(villes de Kyoto, Uji et Otsu)A la fin du 8ème siècle, la capitale a été successivement déplacée de Heijo-kyo à Nagaoka-kyo puis Heian-kyo (actuelle Kyoto). Depuis les 1200 ans qui ont suivi jusqu'à aujourd'hui, Kyoto est le centre culturel du Japon. 16 temples et sanctuaires ainsi que le château de Nijo sont enregistrés au Patrimoine culturel mondial.
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Fujisan, lieu sacré et source d'inspiration artistiqu
Le Fujisan, inscrit au patrimoine culturel mondial en 2013, a connu des éruptions répétées au cours de son histoire, et dès le 9ème siècle, un sanctuaire a été bâti au pied du mont pour l’apaiser. Ensuite, à l’époque d’Edo, son ascension en tant que pèlerinage a connu une grande vogue parmi le peuple. Le Fujisan est également la source d’inspiration de nombreuses œuvres artistiques, notamment les estampes Ukiyo-e qui le représentent.
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Sanctuaire shinto d'Itsukushima
A partir du 12ème siècle, la noblesse a peu à peu cédé le rôle principal de l'époque aux samouraïs. Le Sanctuaire d'Itsukushima a été construit par le pouvoir alors en place. Entouré par la mer et dominé par un paysage de montagnes révérées comme le lieu de résidence des divinités shintoïstes, il a été enregistré au Patrimoine culturel mondial comme une construction permettant de comprendre la conception esthétique et les particularités des espaces religieux du Japon.
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Hiraizumi – Temples, jardins et sites archéologiques représentant la Terre Pure bouddhiste
Au 12ème siècle, dans la région de Tohoku éloignée de Kyoto, un lieu utopique représentant la Terre Pure bouddhiste a été fondé et une ville basée sur l’idéal d’une société pacifique a été bâtie. Il s’agit de Hiraizumi. Avec notamment ses jardins réalisant une fusion avec la nature, c’est le site japonais du Patrimoine culturel mondial le plus récemment enregistré. Inscription au patrimoine culturel mondial en 2011.
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Sites Gusuku et biens associés
du royaume des RyukyuLe royaume des Ryukyu a été fondé au 15ème siècle à Okinawa. Il a entretenu depuis des relations économiques et politiques avec la Chine, le Japon, la Corée ainsi que les pays de l'Asie du Sud-Est. Avec tout d'abord 5 ruines de château et des sites archéologiques ayant transmis jusqu'à nos jours les formes des croyances religieuses traditionnelles d'Okinawa basées sur le culte de la nature et des ancêtres, ce sont 9 sites qui ont été inscrits au Patrimoine culturel mondial.
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Mine d'argent d'Iwami Ginzan et son paysage culturel
Au 16ème siècle, période de guerres pour le Japon, le monde est entré dans une ère des grands voyages maritimes. A l'époque, un tiers de l'argent circulant dans le monde venait du Japon et on dit qu'une grande partie était produite à Iwami. L'appréciation de son influence dans le cadre des échanges entre les civilisations orientale et occidentale, l'état de ses vestiges de la production d'argent et l'harmonie avec la nature de son paysage culturel ont valu à Iwami Ginzan son enregistrement au Patrimoine culturel mondial.
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Himeji-jo
De nombreux châteaux ont été construits au Japon aux 16 et 17ème siècles entre les époques Sengoku et d'Edo. Parmi eux, le château de Himeji est le plus digne représentant de la construction des châteaux à la japonaise alliant une grande beauté esthétique et l'ingéniosité de leurs dispositifs de défense. Avec le temple Horyu-ji, il constitue le premier site japonais inscrit au Patrimoine culturel mondial.
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Sanctuaires et temples de Nikko
Au début du 17ème siècle où s'est achevée l'époque Sengoku, le centre politique du Japon s'est déplacé de Kyoto à Edo (actuelle Tokyo). Le Sanctuaire Nikko Tosho-gu a été construit en l'honneur du premier Shogun de la lignée Tokugawa à l'époque du Bakufu. L'époque d'Edo s'étend jusqu'au milieu du 19ème siècle et malgré une politique isolationniste (appelée Sakoku) et un système de classes sociales rigide, elle fait montre de développements culturels uniques dans chacune de ses régions.
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Villages historiques de
Shirakawa-go et GokayamaOn considère que c'est dans les hameaux de Shirakawa-go et Gokayama aux fortes neiges que sont nés les « gassho-zukuri » (littéralement « structure aux mains jointes ») vers le 17ème siècle. Les toits à la forte inclinaison et l'utilisation active des maisons pour l'industrie n'ont pas d'autres exemples dans les régions rurales du Japon et l'importance de leur maintien et préservation par les habitants a été à l'origine de leur inscription au Patrimoine culturel mondial.
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Sites chrétiens cachés
de la région de NagasakiDu XVIIe au XIXe siècle, le christianisme était interdit au Japon, de sorte que les chrétiens japonais ont dû devenir des « chrétiens cachés » (senpuku kirishitan). Ce site du patrimoine mondial regorge d’endroits qui racontent leur histoire, et compte notamment de nombreux villages où ces chrétiens cachés ont essayé de coexister avec d’autres religions sous différentes formes afin de préserver leur foi, ou bien où ils se sont installés afin de maintenir leur organisation religieuse.
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Filature de soie de Tomioka
et sites associésC’est dans la seconde moitié du 19ème siècle que le Japon s’est ouvert au monde et a entrepris sa modernisation. «La Filature de soie de Tomioka et sites associés», enregistrés au patrimoine mondial en 2014, sont des lieux emblématiques des échanges avec le monde et de l’innovation technique qui en a résulté.
Grâce aux techniques de production de masse de la soie grège développées par le Japon, la soie qui avait jusqu’alors été réservée aux classes privilégiées s’est répandue auprès du public dans le monde entier. -
Sites de la révolution industrielle Meiji au Japon : sidérurgie, construction navale et extraction houillère
C’est également dans le domaine de l’industrie lourde que le Japon a effectué sa modernisation en un demi-siècle dès la seconde moitié du 19ème siècle. 23 éléments du patrimoine industriel et sites associés (canal, habitations, école, etc.) répartis dans tout le pays et en rapport avec la sidérurgie, construction navale et extraction houillère, dont certains fonctionnent toujours, ont été enregistrés au patrimoine mondial en 2015.
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Mémorial de la paix d'Hiroshima
(Dôme de Genbaku)Seule la structure métallique du dôme a subsisté après sa destruction instantanée lors du largage de la bombe atomique le 6 août 1945 et c'est cette forme qui lui a valu d'être baptisé « Dôme de Genbaku ». Il a été inscrit au Patrimoine mondial comme un témoin de l'histoire apte à transmettre toute l'horreur des effets de la première bombe atomique de l'histoire humaine et comme le symbole d'un serment appelant à l'élimina
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L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne
L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne L’un des éléments constitutifs de ce site du patrimoine mondial est le Musée national de l’Art occidental de l’arrondissement de Taito à Tokyo. Parmi les œuvres de l’architecte basé à Paris Le Corbusier (1887-1965), dix-sept bâtiments de sept pays (France, Japon, Allemagne, Suisse, Belgique, Argentine et Inde) font partie de ce site classé au patrimoine culturel mondial.